Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Des lettres de sang accusent : "Omar m'a tuer". Quelques jours plus tard, Omar Raddad, son jardinier, est écroué à la prison de Grasse. Il parle peu, comprend mal le français, a la réputation d'être calme et sérieux. Dès lors, il est le coupable évident. Il n'en sortira que 7 ans plus tard, gracié, mais toujours coupable aux yeux de la justice. En 1994, révolté par le verdict, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, écrivain convaincu de l'innocence d'Omar Raddad, s'installe à Nice pour mener sa propre enquête et rédiger un ouvrage sur l'affaire... "Film de comédien avant tout, "Omar m'a tuer" puisse sa force d'abord chez ses acteurs : notamment chez son interprète principal Sami Bouajila qui au delà de sa transformation physique discrète mais payante, véhicule une indéniable compassion évitant toute empathie malhonnête." Julien Munoz, Excessif "Les moments les plus forts ne sont pas dans les effets de manches qui ont lieu dans les prétoires (par ailleurs moyennement convaincants) mais dans les gestes quotidiens ou les regards d'un homme contraint de grandir par la force des choses et auquel Sami Bouajila offre une humanité bouleversante." Philippe Jambet, Première
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Georges, journaliste littéraire, reçoit des vidéos, filmées clandestinement depuis la rue, où on le voit avec sa famille, ainsi que des dessins inquiétants et difficiles à interpréter. Il n'a aucune idée de l'identité de l'expéditeur. Peu à peu, le contenu des cassettes devient plus personnel, ce qui laisse soupçonner que l'expéditeur connaît Georges depuis longtemps. Ce dernier sent qu'une menace pèse sur lui et sur sa famille, mais comme cette menace n'est pas explicite, la police lui refuse son aide...