Bernard Blier, né à Buenos Aires (Argentine) le et mort à Saint-Cloud le , est un acteur français. Du fait du lieu de sa naissance, il a également la nationalité argentine.
Acteur prolifique, sur une période de cinquante ans depuis les années 1930 jusqu'aux années 1980, il joue dans près de deux cents films. Il tourne avec nombre des plus éminents réalisateurs du vingtième siècle — français et aussi italiens —. À partir des années 1960, Blier interprète fréquemment des rôles dialogués par Michel Audiard, tels ceux du personnage de Raoul Volfoni dans Les Tontons flingueurs ou celui de Charles Lepicard dans Le cave se rebiffe. Il joue également dans trois longs-métrages réalisés par son fils, Bertrand Blier, parmi lesquels on peut noter Buffet froid en 1979.
Biographie
Enfance, scolarité et formation
Bernard Blier voit le jour en Argentine, pays où son père Jules Blier, biologiste à l'Institut Pasteur, est alors en mission. De retour en France, la famille Blier s'installe à Paris, capitale dans laquelle le jeune Bernard suit sans enthousiasme une scolarité au Petit lycée Condorcet, rue d'Amsterdam, puis au lycée Condorcet. Durant cette scolarité, il se passionne pour la langue italienne, devenant ainsi bilingue; une formation qu'il va ultérieurement mettre à profit dans sa carrière au cinéma, lorsqu’il participe à de nombreux films italiens.
Abandonnant petit à petit ses études, il commence à prendre des cours de théâtre durant l'année 1931.
Entre 1927 et 1939, il est Éclaireur de France, dans la troupe C.H.B. de Paris.
Milieu des années 1930 : les débuts
Blier se produit pour la première fois sur scène en 1934 dans le sud, à La Ciotat, devant une salle à moitié pleine et pour un modeste cachet de cinquante francs de l'époque. Grâce à l'imprésario Émile Audiffred, il obtient de nombreux petits rôles au cinéma, de 1936 à 1938; on distingue notamment à cette période le film L'Habit vert écrit par Louis Verneuil.
Au milieu des années 1930, il s'inscrit au Conservatoire de Paris, où il intègre la classe du prestigieux Louis Jouvet, mais seulement après trois échecs, car il n'y est enfin reçu qu'en 1937. Au Conservatoire, il fait la connaissance de deux personnalités marquantes avec lesquelles il noue une solide amitié, François Périer et Gérard Oury.
À la fin de la décennie 1930, il fait quelques apparitions au théâtre puis au cinéma, jusqu'au premier film qui remporte un grand succès auprès du public, Hôtel du Nord, réalisé par Marcel Carné en 1938, avec comme partenaires Arletty et son formateur en art dramatique, Louis Jouvet. Il tourne l'année suivante Le jour se lève et ainsi et donne la réplique à Jean Gabin déjà extrêmement populaire. Ce long-métrage marque le début d'une longue amitié entre les deux acteurs.
Les années 1940 : travail acharné
En , lors du concours de sortie du Conservatoire, le jury choisit de ne pas lui décerner de prix. À la même période, la Seconde Guerre mondiale éclate. Mobilisé, il se retrouve deuxième classe dans un régiment d'infanterie à Mayenne. Il passe son temps à écrire un important courrier qui exprime son désarroi. À la suite de l'invasion du , il est fait prisonnier et est interné dans le Stalag XVII-A basé en Autriche. Malgré lui, il entame une spectaculaire cure d'amaigrissement.
Bientôt de retour à Paris toujours occupé, il court le cachet, son physique aminci lui permettant de tenir plus facilement certains rôles de séducteur. Quelques amis comme Christian-Jaque, Claude Autant-Lara et Marcel Achard lui permettent de survivre, en lui offrant de petits rôles au cinéma ainsi qu'au théâtre.
Au fil des années, il accède progressivement à des rôles de premier plan et devient rapidement un acteur familier du cinéma français. À la Libération, il continue d'enchaîner les tournages et chaque soir, il se produit au théâtre et participe à des représentations théâtrales à la radio.
Acteur apprécié
Au cours des décennies 1940 et 1950, il participe à de nombreux films, travaillant pour des réalisateurs de renom comme Henri-Georges Clouzot, Yves Allégret, Claude Autant-Lara, Christian-Jaque, Julien Duvivier, Jean-Paul Le Chanois, etc., incarnant des seconds rôles majeurs mais aussi quelques personnages principaux.
Il joue à plusieurs reprises le mari « cocu », — rôle qu'il a déjà incarné dans Hôtel du Nord ou imaginant l'être, comme dans Quai des Orfèvres —, pour des longs-métrages comme Le Café du Cadran, Manèges ou La Maison Bonnadieu. Il déclarera plus tard auprès des médias, avoir été « le plus grand cocu de l'histoire du cinéma français ».
Ainsi, Sacha Guitry lui fait parodier cet emploi typique dans Je l'ai été trois fois, film où il interprète un mari trompé par toutes ses femmes successives. Pour autant, il bénéficie de rôles variés et éclectiques, jouant aussi bien un personnage attachant qu'un méchant, dans de larges registres comiques ou dramatiques.
À partir de 1958, le cinéma italien fait appel à lui; ainsi, jusqu'à la fin de sa carrière, il se partage entre la France et l'Italie, pays où il tourne plus de trente films.
Années 1960 : le succès confirmé
Dans les années 1960, Bernard Blier continue d'enchaîner les tournages, une partie de ses films devenant des classiques. Sa collaboration avec Georges Lautner, Henri Verneuil et Michel Audiard, qui lui écrit des textes « cousus main », en fait un acteur incontournable du cinéma français. Il donne la réplique aux plus grands (Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Louis de Funès…) dans des tournages qui se passent dans la bonne humeur et l'amitié. Il tourne aussi dans des films sans prétention où il excelle dans les rôles de gangsters maladroits aux côtés de son complice Jean Lefebvre (Les Tontons flingueurs, Le cave se rebiffe, Quand passent les faisans, Du mou dans la gâchette, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule…).
À la demande de Pierre Richard et de Jean Yanne, il accepte volontiers des rôles de personnages cyniques. En 1967, il joue dans Si j'étais un espion, tout premier long-métrage de fiction réalisé par son fils Bertrand Blier, lequel va le diriger à nouveau en 1975 dans Calmos. Ces deux premières collaborations communes n'ont pas le succès escompté mais le père et le fils récidivent en 1979 avec Buffet froid, considéré comme un chef-d'œuvre d'humour noir.
Au théâtre en 1976, il remonte sur les planches et crée À vos souhaits au théâtre des Champs-Élysées puis, en 1981, il incarne Le Nombril de Jean Anouilh, au théâtre de l'Atelier à Paris.
En 1979, le réalisateur Alain Corneau le dirige dans Série noire.
Fin de carrière et de vie
Il passe les années 1980 principalement à tourner en Italie, où il reste un acteur de second rôle très sollicité et populaire; il est récompensé du trophée italien Donatello du meilleur second rôle, pour le film Pourvu que ce soit une fille.
En 1985, âgé de 69 ans, on lui diagnostique un cancer de la prostate. Tandis que le mal progresse, il continue d'enchaîner les tournages. Puis des métastases osseuses apparaissent et son état physique s'aggrave.
Lors de la 14e cérémonie des César, le , Bernard Blier se voit remettre un César d'honneur. Il apparaît sur la scène du théâtre de l'Empire, très affaibli et amaigri, rejoignant le devant de la scène, à petits pas. Il brandit sa statuette des mains de son collègue Michel Serrault, lequel contient difficilement son émotion et ses larmes puis échange avec lui quelques mots humoristiques, avant de se retirer.
Il meurt trois semaines plus tard, le à la clinique du Val d'Or, à Saint-Cloud, des suites de son cancer; il fait don de son corps à la science.
Un hommage funéraire lui est rendu au cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne) aux côtés d'autres acteurs et comédiens parmi lesquels Alain Janey, Michel Peyrelon, Jean Rougerie ou encore Max Desrau.
Vie privée
En , il épouse Giselle Brunet (1917-1991) avec laquelle il a un fils, qui naît le , Bertrand Blier, futur réalisateur et, à la Libération, une fille prénommée Brigitte.
Lors d'un entretien radiophonique, son fils Bertrand Blier a l'opportunité de raconter l'anecdote : lorsque son père Bernard rentrait tardivement au domicile familial vers minuit, par exemple après avoir joué dans une pièce au théâtre, il se postait dans le noir à l’entrée de la chambre de Bertrand alors adolescent voire préadolescent, en l’interrogeant à voix mi-basse d'un « Tu dors ? ». Ce dernier répondait : « Oui. ». Bernard invitait dès lors son fils à venir trinquer avec lui dans leur cuisine, autour de rondelles de charcuterie en pleine nuit.
Dans un entretien télévisé, Bertrand Blier relate qu'à d'autres périodes, son père l'interrompait dans ses devoirs scolaires et s'enfermait avec lui dans son bureau pour lui faire répéter le texte de son prochain film. Le jeune Bertrand Blier devait alors interpréter tous les autres rôles du dialogue, qu'ils soient masculins ou féminins.
En à 45 ans à Pontarlier, sur le tournage du Septième Juré, Bernard Blier fait la connaissance d'Annette Martin (1936-2020), fille des patrons de l’hôtel où il réside provisoirement.
Sa première épouse refusant de divorcer, il parvient, après de multiples péripéties, à épouser Annette, le , qui va rester unie à lui, jusqu'à sa mort. Âgée de 84 ans, Annette Blier meurt à son tour, le 21 avril 2020 à l’hôpital de Pontarlier,.
Bernard Blier est également le parrain de la chanteuse et chorégraphe Guesch Patti.
Filmographie
Années 1930
1936 : La Terre qui meurt de Jean Vallée : un homme dans le bar
1937 : Trois, six, neuf de Raymond Rouleau
1937 : Le Messager de Raymond Rouleau : Bernard, le chauffeur
1937 : Gribouille de Marc Allégret : le jeune homme au tandem
1937 : Double crime sur la ligne Maginot de Félix Gandéra
1937 : La Dame de Malacca de Marc Allégret : un journaliste en moto
1937 : L'Habit vert de Roger Richebé : le fils Pinchet
1938 : Grisou de Maurice de Canonge : le fils Mélée
1938 : Altitude 3.200 de Jean Benoit-Lévy et Marie Epstein : Benoît
1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret : Pescani
1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara : le chauffeur de taxi
1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné : Prosper
1938 : Accord final d'Ignacy Rosenkranz : Mérot
1939 : Place de la Concorde de Carl Lamac : Brioche
1939 : Le jour se lève de Marcel Carné : Gaston
1939 : Quartier Latin de Pierre Colombier, Christian Chamborant et Alexander Esway
Années 1940
1941 : L'Enfer des anges de Christian-Jaque : Freddy
1941 : La Nuit de décembre de Kurt Bernhardt : Édouard
1941 : L'Assassinat du père Noël de Christian-Jaque : Le brigadier
1941 : Premier Bal de Christian-Jaque : Le maître d'hôtel
1941 : Le pavillon brûle de Jacques de Baroncelli : Bénézy
1942 : Caprices de Léo Joannon : Marcel
1942 : La Femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay : L’employé des pompes funèbres
1942 : La Symphonie fantastique de Christian-Jaque : Antoine Charbonnel
1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : André Bertod
1942 : Romance à trois de Roger Richebé : Marcel
1942 : La Nuit fantastique de Marcel L'Herbier : Lucien, l'ami de Denis
1942 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara : Le garçon d'hôtel
1943 : Marie-Martine de Albert Valentin : Maurice
1943 : Domino de Roger Richebé : Crémone
1943 : Je suis avec toi d'Henri Decoin : Robert
1944 : Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret : Le docteur Bertrand
1945 : Carmen de Christian-Jaque : Remandado
1945 : Farandole d'André Zwobada : Sylvestre
1945 : Seul dans la nuit de Christian Stengel : L’inspecteur Pascal
1946 : Monsieur Grégoire s'évade de Jacques Daniel-Norman : Alex Grégoire
1946 : Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois : Ludovic Seguin
1947 : Le Café du Cadran de Jean Gehret : Julien Couturier
1947 : Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot : Maurice Martineau
1948 : Dédée d'Anvers d'Yves Allégret : M. René
1948 : D'homme à hommes de Christian-Jaque : Coquillet
1948 : Les Casse-pieds de Jean Dréville : L'importuné
1949 : L'École buissonnière de Jean-Paul Le Chanois : Pascal Laurent
1949 : Monseigneur de Roger Richebé : Louis Mennechain
1949 : Retour à la vie d'André Cayatte : Gaston (sketch Le retour de Tante Emma)
Années 1950
1950 : Manèges d'Yves Allégret : Robert
1950 : La Souricière de Henri Calef : Jean-Pierre Lesourd
1950 : Les Anciens de Saint-Loup de Georges Lampin : Jean Laclaux
1950 : L'Invité du mardi de Jacques Deval : Charles Josse
1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque : Raoul (sketch Le Violon)
1951 : Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : Émile Gauthier
1951 : La Maison Bonnadieu de Carlo Rim : Félix Bonnadieu
1952 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois : Noël Pailleret
1952 : Je l'ai été trois fois de Sacha Guitry : Henri Verdier/Hector Van Broken
1953 : Suivez cet homme de Georges Lampin : Le commissaire François Basquier
1954 : Avant le déluge d'André Cayatte : Le professeur Noblet
1954 : Secrets d'alcôve de Jean Delannoy : Émile Bergeret (sketch Le Lit de la Pompadour)
1954 : Scènes de ménage d'André Berthomieu : Le mari d'Aglaé
1955 : Mère Courage (Mutter Courage und ihre Kinder) de Wolfgang Staudte : le cuisinier de campagne (de) (Pieter Lamb) (film inabouti)
1955 : Le Dossier noir d'André Cayatte : Le commissaire Noblet
1955 : Les Hussards d'Alex Joffé : Le brigadier Le Gouce
1955 : Prisonniers du mal (Prigioneri del male) de Mario Costa : Don Lorenzo
1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin : Antoine Monestier
1957 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier : M. Raphaël
1957 : Retour de manivelle de Denys de La Patellière : Le commissaire Plantavin
1957 : Quand la femme s'en mêle d'Yves Allégret : Félix Seguin
1958 : La Bonne Tisane d'Hervé Bromberger : René Lecomte
1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois : Le commissaire Javert
1958 : La Chatte d'Henri Decoin : M. Debrun, dit « Le capitaine »
1958 : L'École des cocottes de Jacqueline Audry : M. Labaume
1968 : Caroline chérie de Denys de La Patellière : M. Georges Berthier
1968 : Coplan sauve sa peau d'Yves Boisset : Mascar
1968 : La Limite du péché (Quarte parete) d'Adriano Bolzoni : Andrea Brusa
1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard : Charles Le Téméraire
1968 : Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (Riusciranno i nostri eroi a ritrovare l'amico misteriosamente scomparso in Africa?) d'Ettore Scola : Ubaldo Palmerini
1969 : Mon oncle Benjamin d'Édouard Molinaro : le marquis de Cambise
1969 : Appelez-moi Mathilde de Pierre Mondy : Charles de Blanzac
Années 1970
1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! de Michel Audiard : M. Liethard
1970 : Le Distrait de Pierre Richard : M. Guitton
1971 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : M. K.
1971 : Laisse aller... c'est une valse de Georges Lautner : Le commissaire Caillaud
1971 : La Grosse Combine (Il furto e l'anima del commercio) de Bruno Corbucci : Persicelli
1971 : Les Doigts croisés de Dick Clement : M. Webb
1971 : Jo de Jean Girault : L’inspecteur Ducros
1971 : Homo eroticus de Marco Vicario : le docteur Mezzini
1972 : Le Tueur de Denys de La Patellière : François Tellier
1972 : Boccace raconte (Boccaccio) de Bruno Corbucci : le docteur Mazzeo
1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne : Louis-Marcel Thulle
1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard : le commissaire Camille Bistingo
1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire d'Yves Robert : Bernard Milan
1973 : Moi y'en a vouloir des sous de Jean Yanne : Adrien Colbart
1973 : Je sais rien, mais je dirai tout de Pierre Richard : M. Gastié-Leroy père
1974 : Les Chinois à Paris de Jean Yanne : le président de la République
1974 : La Main à couper d'Étienne Périer : le commissaire Moureux
1974 : Par le sang des autres de Marc Simenon : le maire
1974 : Citation directe (Processo per diretissima) de Lucio De Caro : le juge
1974 : Le tapis hurle (Il piatto piange) de Paolo Nuzzi : le prêtre
1974 : Bons baisers... à lundi de Michel Audiard : Frankie Strong
1974 : C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule de Jacques Besnard : Fano
1975 : Ce cher Victor de Robin Davis : Anselme
1975 : C'est dur pour tout le monde de Christian Gion : Paul Tardel, PDG de Publistella
1975 : Mes chers amis (Amici miei) de Mario Monicelli : Righi Niccolo
1979 : Le Malade imaginaire (Il malato immaginario) de Tonino Cervi : Le docteur Purgone
Années 1980
1980 : Eugenio (Voltati Eugenio) de Luigi Comencini : Le grand-père d'Eugenio
1981 : Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion : L’émir Abdullah
1981 : Passion d'amour (Passione d'amore) de Ettore Scola : Le major Tarrasso
1981 : Il turno (Chacun son tour) de Tonino Cervi : Don Marc-Antonio
1981 : La Fuite en avant de Christian Zerbib : René
1984 : Les Belles Années (Cuore) de Luigi Comencini : L’ingénieur Bottini
1985 : Ça n'arrive qu'à moi de Francis Perrin : Lucien Guilladou
1985 : Le Fou de guerre (Scemo di guerra) de Dino Risi : Le major Bellucci
1985 : La Double Vie de Mathias Pascal (Le due vita di Mattia Pascal) de Mario Monicelli : Anselmo Paléari
1985 : Mes chers amis 3 (Amici Miei Atto III) de Nanni Loy : Stefano Lenzi
1986 : Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli : L’oncle Gugo
1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk : Jérôme B. Cobb
1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré : Alexei, le ministre
1987 : Sotto il ristorante cinese de Bruno Bozzetto : Le père d'Eva, professeur
1987 : Une catin pour deux larrons (I picari) de Mario Monicelli : Le lèche-bottes
1988 : Les Possédés de Andrzej Wajda: Le gouverneur
1988 : Ada dans la jungle de Gérard Zingg : Le major Collins
1988 : Mangeclous de Moshé Mizrahi : Saltiel
1988 : Les Deux Fanfarons (Una botta di vita) d'Enrico Oldoini : Giuseppe Mondardini
1989 : Paganini de Klaus Kinski : Le père Caffarelli
1989 : Migrations d'Aleksandar Petrović : Opat Zorzel (film inédit en France)
Figuration
1955 : Frou-frou d'Augusto Genina : Un homme au restaurant (?)
Films inachevés
1938 : Tourelle 3 de Christian-Jaque (film inachevé)
1955 : Mère Courage (Mutter Courage und ihre Kinder) de Wolfgang Staudte : Feldkoch (film inachevé)
1963 : Marco Polo de Christian-Jaque (film inachevé)
Courts métrages et documentaires
1950 : La Révolution de 1848 de Victoria Mercanton et Marguerite de la Mure : voix uniquement
1950 : La paix vaincra, documentaire de Joris Ivens : Bernard Blier prête sa voix dans ce film
1953 : La Vie des chamois, court métrage documentaire, réalisation anonyme : voix uniquement
1953 : Des hommes et des montagnes, court métrage documentaire de Jean-Jacques Languepin et Gaston Rébuffat : voix uniquement
1956 : La Belle Époque, court métrage de Jacques Thierry
1961 : Chasse aux vedettes, court métrage de Camille Chatelot : Bernard Blier tient son propre rôle
1963 : Ski du monde, court métrage de Jacques Ertaud
Télévision
1959 : Spécial Noël / Jean Gabin, documentaire de Frédéric Rossif : participation de Bernard Blier
1970 : Au théâtre ce soir : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Raymond Rouleau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Sébastien
1973 : L'École des femmes pièce de Molière, mise en scène de Raymond Rouleau : Arnolphe
1978 : Portrait de Jacques Dufilho, documentaire de François Chatel : témoignage de Bernard Blier
1979 : Feu la mère de Madame, pièce de Georges Feydeau, réalisée par Jeannette Hubert : Lucien
1979 : On purge bébé, pièce de Georges Feydeau, réalisée par Jeannette Hubert : M. Follavoine
1936 : Interlude de Lucien Dabril et Gabriel-Emme, mise en scène Gabriel-Emme, Théâtre de la Nouvelle Comédie
1937 : Altitude 3200 de Julien Luchaire, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Étoile
1937 : L'Homme qui se donnait la comédie de Emlyn Williams, mise en scène Pierre Brasseur, Théâtre Antoine
1938 : Septembre de Constance Coline, mise en scène René Rocher, Théâtre du Vieux-Colombier
1939 : L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon et André Bost, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
1939 : Mailloche de René Dorin, Théâtre de la Madeleine
1941 : Mamouret de Jean Sarment, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de Paris
1941 : La Nuit de printemps de Pierre Ducrocq, mise en scène de l'auteur, Théâtre Saint-Georges
1941 : Le Mariage en trois leçons de Julien Luchaire, mise en scène Jacques Grétillat, Théâtre des Ambassadeurs
1942 : Mademoiselle de Panama de Marcel Achard, mise en scène Marcel Herrand, Théâtre des Mathurins
1942 : Colinette de Marcel Achard, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de l'Athénée
1944 : Monsieur chasse ! de Georges Feydeau, mise en scène Jean Darcante, Palace
1945 : N'importe comment ! de Noel Coward, mise en scène Jean Wall, (Le Spectacle des Alliés) Théâtre Pigalle
1945 : Une demande en mariage d'Anton Tchekhov, mise en scène Jean Meyer, (Le Spectacle des Alliés) Théâtre Pigalle
1946 : Maria d'André Obey, Comédie des Champs-Élysées
1946 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
1948 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre des Célestins
1949 : Le Petit Café de Tristan Bernard, mise en scène Yves Mirande, Théâtre Antoine
1950 : Victor de Henry Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs
1952 : Les Compagnons de la marjolaine de Marcel Achard, mise en scène Yves Robert, Théâtre Antoine
1953 : Désiré de Sacha Guitry, mise en scène de l'auteur, Théâtre royal du Parc
1954 : Crime parfait de Frederick Knott, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Ambigu
1954 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Ambassadeurs, Théâtre des Célestins
1956 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty
1958 : Lucy Crown de Irwin Shaw, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris
1959 : Douze hommes en colère de Reginald Rose, mise en scène Michel Vitold, tournée
1964 : Photo-finish de Peter Ustinov, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs
1968 : C'est malin ! de Fulbert Janin, mise en scène Michel Roux, Théâtre des Ambassadeurs
1971 : Galapagos de Jean Chatenet, mise en scène Bernard Blier, Théâtre de la Madeleine
1972 : Le Faiseur d'Honoré de Balzac, mise en scène Pierre Franck, théâtre Montansier, Théâtre des Célestins, tournée
1973 : L'Homme en question de Félicien Marceau, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Atelier
1976 : À vos souhaits de Pierre Chesnot, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
1978 : Boulevard Feydeau, pièces de Georges Feydeau : Feu la mère de Madame, On purge bébé, mise en scène Raymond Gérôme, avec Danielle Darrieux, Louis Seigner, Théâtre des Variétés
1981 : Le Nombril de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l'Atelier
1982 : Le Nombril de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Tournée Karsenty-Herbert
1983 : Le Nombril de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, tournée du Théâtre de l'Œuvre
Metteur en scène
1955 : L'Ami de la famille de Jean Sommet, Comédie-Caumartin
1971 : Galapagos de Jean Chatenet, Théâtre de la Madeleine
Distinctions
Récompenses
1987 : David di Donatello du meilleur acteur dans un second rôle pour Pourvu que ce soit une fille
César 1989 : César d'honneur remis le (trois semaines avant son décès)
Nomination
César 1980 : meilleur acteur dans un second rôle pour Série noire
Décoration
Officier de la Légion d'honneur (1989)
Dans la culture
Le dessinateur Uderzo a rendu hommage à Bernard Blier dans l'album L'Odyssée d'Astérix (1981) en donnant ses traits au personnage Caius Soutienmordicus, chef des services secrets de César ayant sous ses ordres le druide-espion Zérozérosix qui, lui, emprunte ses traits à Sean Connery. Son physique est également repris par le dessinateur Bruno Basile pour le directeur des coordinateurs français dans la série Les Avatars, scénarisée par Pierre Veys.
Quelques partenaires
Notes et références
Notes
Références
Liens externes
Ressources relatives à l'audiovisuel :
Africultures
AllMovie
Allociné
Ciné-Ressources
Filmportal
Filmweb.pl
IMDb
Unifrance
Ressources relatives au spectacle :
Archives suisses des arts de la scène
Les Archives du spectacle
Ressource relative à la musique :
Discogs
Biographie de Bernard Blier
Bernard Blier (78 tours numérisé) sur le site de la Médiathèque musicale de Paris